Le séchoir pour plantes
Le séchoir pour plantes

Le séchoir pour plantes

Mmmm comme ça sent bon dans ce séchoir ! On se croirait dans un sachet de tisane, et ce n’est pas pour nous déplaire…

En juin dernier, nous avons construit un séchoir pour plantes aromatiques et sauvages. Après deux ans de réflexion et d’observation, quel plaisir de l’employer !

Construit en partie avec du matériel de récupération, des planches du coin et une bonne dose d’huile de coude, le séchoir est entré en service en juillet dernier. Quel plaisir d’avoir un endroit dédié au séchage ! Nous y emportons les plantes aussitôt après la récolte et les faisons sécher sur des « claies », cadres munis d’un treillis de fromager en coton permettant une bonne aération. Après ces quelques mois d’utilisation, nous pouvons joyeusement dire que le séchoir fonctionne très bien ! Ce n’était pourtant pas gagné d’avance, car nous avions beaucoup de critères…

  • Le séchoir devait pouvoir être démontable en cas de besoin, c’est-à-dire sans fondations.
  • Les matériaux en contact avec les plantes, et si possible dans tout le séchoir, devaient être complètement naturels, sans colle ni traitement chimique.
  • Le séchage des plantes devait se faire principalement grâce à la chaleur du soleil… autant que possible compte tenu de la météo, bien sûr.
  • Pour assurer une bonne qualité de séchage, les températures ne doivent pas être trop élevées, le séchage doit être suffisamment rapide (quelques jours tout au plus), et les plantes ne doivent pas se réhumidifier une fois sèches.
  • Le séchoir devait être hermétique aux éventuels ravageurs (mites, rongeurs, etc.).
  • Enfin, il devait être suffisamment grand pour permettre un roulement de plantes.

Pari (presque) réussi ! Le séchoir a été placé dans le lieu le plus ensoleillé aux alentours de la ferme. Son toit, en tôle foncée, a été incliné de façon a emmagasiner un maximum de chaleur. Lorsqu’il fait sec, il suffit donc d’entre-ouvrir la fenêtre pour créer un courant, permettant ainsi aux plantes de sécher.

Mais… Nous vivons dans une région humide et nos récoltes commencent en mai pour se terminer au début du mois d’octobre. Il fallait donc prévoir de quoi sécher les plantes, même par temps humide, et éviter qu’elles se réhumidifient une fois sèches afin de préserver toutes leurs saveurs et odeurs. Nous avons donc placé un déshumidificateur d’archive dans le séchoir, qui s’enclenche en cas de besoin. Notre rêve de séchoir 100% « nature » n’était malheureusement pas compatible avec nos standards de séchage… ni avec la région géographique 🙂

La saison est terminée et le séchoir est entré en pause hivernale, comme nous… On se réjouit déjà de l’utiliser à nouveau au printemps prochain !

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